Mêler danse et arts visuels
Le titre se réfère directement à l’œuvre célèbre d’Alberto Giacometti, L’homme qui marche : une sculpture en bronze de 1956 représentant un homme fin et élancé pris sur le vif d’un pas qui se déploie. Les hommes qui marchent relève plus de l’installation plastique et chorégraphique que du spectacle au sens strict. Le dispositif inclut public, danseurs et musiciens dans un même espace scénique rempli d’objets.
Je marche, tu marches, nous marchons
Le public est lui aussi amené à se mettre en mouvement : « Il circule librement dans l’espace pour une approche intimiste de la danse et des objets » explique Alain Abadie. Car la particularité du projet réside dans ces objets de récupération qui apportent, selon le chorégraphe, une « mélancolie heureuse ». Ces « objets-sculptures » accompagnent in vivo les trois danseurs et deux musiciens. Ils influent sur leur danse, viennent ajouter matière à leur propre corps.
Vers une danse à soi
« Nos corps accumulent sans cesse des expériences, gardent des traces. » Ce sont ces marques que la compagnie Hélène Viscose tente de faire apparaître à travers les mouvements des danseurs. Un travail qui passe par l’improvisation et l’écriture. Le Graal ? « Trouver des états de danse que nous cherchons tous, quand corps, pensée et poésie se rejoignent. »
Entrée Libre
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